Sommaire
Les erreurs à éviter en s’installant en tant que psychologue libéral
Pour réussir dans un métier libéral, il est important de faire attention à certains détails. Réussir son implantation n’est pas une mince affaire. Avant d’ouvrir son propre cabinet, le praticien doit tenir compte de quelques impératifs. Entreprendre les bonnes démarches lui offrira de solides bases pour commencer son activité. Dans cette idée, il y a quelques erreurs qu’il doit éviter.
Négliger ses supports de communication
Comme tout libéral, le psychologue aura besoin de supports de communication efficaces. Dès son installation, ses plaques professionnelles seront ses premiers alliés. La plaque psychologue sera le premier support qui témoignera de son début d’activité. Pour le psychologue, le panneau en bois ne sera donc pas une simple formalité.
Ses plaques professionnelles comportent des gravures qui renseigneront sur sa présence dans la localité. Une impression sur plaque de laiton bien réalisée attirera une patientèle à la recherche d’un professionnel sérieux. La signalétique à l’entrée de son immeuble sera doublée d’une plaque sur la boîte aux lettres et à la porte du cabinet. Pour varier les styles et obtenir un effet plus moderne, il aura le choix entre diverses matières. Il pourra commander une plaque de plexiglass ou un support bois, plus actuels.
Ses supports de communication ne se résument pas aux plaques professionnelles. Pour se faire connaître, le praticien libéral devra multiplier les efforts. Il pourra, par exemple, placer des brochures en pharmacie ou dans des établissements médicaux. Le psychologue pourra également user de la visibilité de la toile pour se construire une réputation. Un psychologue proche de sa patientèle sera plus à même de développer une relation de confiance avec ces derniers.
Choisir un statut inadapté à sa situation
Le psychologue qui s’installe en libéral sera tenté de choisir le statut le plus accessible. Il peut donc sembler logique de s’établir en tant qu’auto-entrepreneur. Dans la majorité des cas, ce choix complique l’évolution de son activité. Très vite, le praticien croulera sous les taxes, les impositions et la difficulté de régler son matériel.
Avec un statut d’auto-entrepreneur, il lui sera difficile d’être rentable. Le psychologue devra multiplier les heures avant de pouvoir se rémunérer correctement. Une fois ses charges payées, son cabinet ne lui rapportera qu’un faible revenu. Dans certaines situations, ce statut reste intéressant. Il répondra aux besoins d’un essai de quelques semaines avant le choix d’un statut définitif. Il conviendra également si le psychologue associe son activité à un poste de salarié.
Pour pérenniser son activité, le praticien devra opter pour un statut encadré. Le métier de psychologue fonctionne mieux avec un statut d’entreprise au régime réel. Cette alternative limite la valeur des impôts et des taxes. Elle a aussi l’avantage de donner accès à certaines aides, même avec une équipe pleine.
Arrêter de se former
Les métiers de santé et de bien-être nécessitent un véritable investissement de la part du praticien. Même avec de nombreuses années d’expérience, le psychologue aura besoin de mettre à jour ses connaissances. Continuer à se former régulièrement sera sa première garantie de réussite. Le praticien ne comptera pas sur ses seuls acquis pour assurer ses compétences. Suivre des formations lui offre un moyen d’évoluer dans son domaine, mais aussi d’être plus actif auprès de sa communauté.
Un psychologue qui prend le temps de se former pourra répondre à des problématiques actuelles. Son objectif doit être de devenir plus performant. Son implication dans l’amélioration de ses services aidera à instaurer un sentiment de confiance chez le patient.
Les formations combleront aussi les lacunes que la pratique ne peut corriger. À terme, le praticien en retirera des connaissances qui impacteront ses compétences. Les formations ne se résument pas aux ateliers dédiés aux professionnels. Il pourra également assister à tout événement autour du partage de connaissances entre professionnels.
En conclusion
S’installer en tant que psychologue libéral demande une grande implication du praticien. Pour réussir dans son domaine, le praticien devra prendre des décisions réfléchies. Choisir un statut adéquat, soigner ses moyens de communication, etc. Le succès de son implantation reposera sur les détails. La pertinence de ses choix stratégiques sera déterminante pour mener à bien son projet. En évitant les risques, le psychologue aura de meilleures chances de rentabiliser son cabinet.